Dans le livre de Boudji, La raison
d'exister, on découvre deux parties :
la première nous guide vers les chemins de la
vérité et la deuxième partie nous
illumine avec un soleil d'espoir qui se lève.
Un désert, une ville brûlée
par le soleil de plomb, un village perché de
Haute-Kabylie, un oiseau qui s'envole dans le ciel des
montagnes du Djudjura...
Constantine, Tizi Ouzou...
Souvenirs intenses d'un passé toujours présent
dans les rimes du poète exilé.
Un peu de joie, un peu d'amour...
Le poète se souvient du chant de la mémoire
et du sang versé par les anciens pour défendre
leurs terres et leur langue nourricière.
Dans toute la belle nature, il a planté ses racines.
La vallée de Sebaou, Dellys, Béjaia...
Boudji, le vagabond troubadour, fils de la moisson.
Ahwid, écrit : L'espoir d'un monde uni, si nous
savons le protéger et nous aimer dans nos différences.
La raison d'existence, c'est le courage du bien.
A chaque strophe versée, à chaque mot
ciselé, il réunit les bouts de sentiers,
d'essence de jasmin, de regards et de parfums déracinés,
de vallées abandonnées, de peuples massacrés,
de martyres oubliés, pour construire sa poétique
de paix qui guide son chant d'homme libre vers un chemin
de la vérité.
Un beau jour, se lèvera le soleil de l'humanité...
Héritier de cette esthétique berbère,
le troubadour nous entraîne sur le chemin qui
conduit à la fraternité, la sagesse, la
beauté de la nature à protéger.
Sommeil du juste et colline oubliée...
Maintenant, c'est à ses fils de continuer.
Le chemin est bien tracé...
Simplement, le poète a chanté... comme
un homme libre !
Et le ciel ce soir là, s'est illuminé
d'étoiles à partager.
Préface de Pierre
MEIGE
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