Quelques vapeurs de mots en forme de préface pour ce parfum au nectar d'image à respirer...
Parfum de vie
Parfum de courage
Parfum d'espoir
Parfum de lutte
Parfum de sueur
Parfum d'utopie
Parfum d'amour...
L'alchimiste poète distille dans son alambic poétique, l'essence de l'écrit, de celui qui ne peut se taire ni se résoudre à respirer les vapeurs au goût amer de cette société dans laquelle l'argent facile, le paraître, l'individualisme, détruisent les senteurs de la terre de l'humanité pour laisser ces prédateurs d'inégalité déverser leurs cantilènes qui zèbrent la nature aux odeurs de dégoûts et de mépris pour les gens d'en bas, en semant les graines de violence.
Dans le fin fond des placards, les parfums de celle que l'on aime, celle au parfum pas fabriqué, pas formatisé, celle qui parfume de son musc, de sa marjolaine, de sa peau sucrée, le rêve, le corps, le désir, la passion, ce parfum de femme qui guide le poète à cueillir son bouquet de sonnets à l'arôme printanier. La muse l'enveloppe de sa sève bienfaitrice et odorante.
Son parfum je ne sais d'où peignait l'air de son arôme charnel pour faire pousser ses graines d'utopie au nectar de sensualité.
Mignonne allons sentir si la rose à le goût de la révolte rouge !
Un zeste de prose suffit pour nous faire oublier les odeurs d'un monde pollué par les destructeurs de beauté.