Il s'agit de deux recueils de poésies publiés en livre double dans une présentation originale.

Il n’y a qu’un but, c’est être heureux, disait Henry de Montherlant.
Comme tous les êtres humains, Sandrine et son frère Franck sont à la recherche du bonheur mais on ne peut imaginer deux destinées aussi dissemblables.
Alors que Sandrine se tourne vers ses racines ancestrales, vers ses souvenirs parsemés de grandes joies et de peines, Franck semble enfermé dans la prison de ses incertitudes, de ses doutes, de ses angoisses.
Le lecteur se trouve donc confronté à deux aventures humaines où l’amitié, l’amour, la solidarité, la bienveillance s’opposent à la violence et à la trahison.
Le frère et la sœur, tous deux animés par une foi très vive, ont choisi la Poésie pour exprimer leur confiance en la vie.
On leur souhaite de rencontrer un jour sur leur route, chacun à leur manière, la sérénité et le bonheur auquel chacun de nous aspire.
C’est mon vœu le plus cher.

Avant-propos de Christine Clairmont

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La fort belle poésie de Sandrine Varea-Olmo chante les louanges qui riment avec les qualités humaines auxquelles elle croit. Sa plume, bien travaillée, est sincère et donne force et espérance ; mais elle met aussi en garde contre les certitudes avec ce titre phare. Il suffit d’une ressemblance où le danger peut se glisser insidieusement. Toujours sur ses gardes et protectrice, la poétesse n’oublie pas d’être une femme de devoir, une mère et une épouse, sources qui nourrissent aussi son écriture. À sa façon, c’est une impressionniste, elle dépeint l’entourage et partage avec tous les joies, les peines, les sentiments recueillis avec une attention toute particulière. La lecture est douce, agréable et surtout accessible à tous.

À la manière des tragédiens grecs, d’une écriture vive et acérée, Franck Olmo accède à un lyrisme correspondant à un chant porté à l’unisson, celui de l’amour inaccessible dans sa grandeur pure. D’une implacable lucidité, il joue du paradoxe... tes joies endurées, brave les interdits et raille la mort afin de leur donner un vrai sens. Ses idéaux sont en décalage avec notre époque, mais ses rêves en harmonie avec ses désirs, et on reconnaît là l’identité d’un vrai poète. Sa pensée, souvent pessimiste, fait réagir dans le constat car c’est chez l’homme vivant qu’il cherche fidélité et piété, il est en quête, rien d’autre ! Il observe les douleurs, reconnaît les bonheurs, tout en emportant au passage une philosophie de vie justifiant ces états d'âme. Ses mots, comme un étendard, bousculent et en cela nous est offerte une clef pour ouvrir l'intérieur du silence.

Préfaces de Isaline Remy