Un dernier regard : celui porté par l’auteur, après tant d’années, à travers la lecture de lettres, oubliées dans une boîte à chaussures, d’un frère appelé sous les drapeaux durant vingt-sept mois, dont une grande partie en Algérie.
Ces lettres font ressurgir les souvenirs d'une enfance heureuse en famille avant le départ du père provoquant ainsi les angoisses d’une mère devant assumer seule la conduite de la famille : s’occuper de l'éducation du cadet et vivre dans l’attente interminable et inquiète du retour de l’aîné.
C’est un témoignage poignant et réaliste sur la vie quotidienne d’une famille de proche banlieue dans le contexte de la guerre d’Algérie.
La découverte des lettres génère les retrouvailles d’un passé, d’une enfance imprégnés d’images et de souvenirs.
L’auteur rend hommage à sa mère, à son frère, des personnages attachants loin des codes classiques du roman.
|