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14-18, La Grande Guerre, Der Grosse Krieg, The Great War, Ar Strak Bras... Les textes en toutes langues sont innombrables, témoignages poignants, analyses cruelles qui rappellent combien cette guerre fut meurtrière, comment elle broya ceux qui en revinrent, souvent physiquement atteints et quasiment toujours enfermés dans des souvenirs difficiles à partager.
On sait combien les plus jeunes payèrent le prix du sang. Et quant à leurs aînés, ceux que l’administration militaire appelait les territoriaux, des hommes âgés de 35 à 45 ans, on leur a attaché durablement une étiquette de pépères maintenus dans des tâches bien éloignées du danger.
Et pourtant ! Plusieurs de leurs régiments, en particulier du Grand-Ouest, s’illustrèrent en ces lieux où frappait la Camarde, qui s’appelèrent Langemarck, Boesinghe, Aubérive, Craonne, Maubeuge, Salonique, Verdun...
Alors, voici raconté au plus proche du terrain et analysé avec une vision d’ensemble aussi objective que possible, les faits les plus marquants de ce que vécurent ces unités parties un beau jour voilé d’été marin, comme l’écrivit Colette en regardant le soleil du 4 août 1914 illuminer la plage de Saint-Malo tandis que dans toute la ville et ses alentours sonnait impitoyablement le tocsin, comme il sonnait partout en France.
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