Jamais nous ne goûtons de parfaite allégresse :
Nos plus heureux succès sont mêlés de tristesse.
Pierre Corneille
Ces deux vers dépeignent finement l’esprit qui se dégage des poèmes de ce recueil. D’un côté, la tristesse, voire le désespoir :
Je marchais dans le noir
Seul et effrayé,
Envahi par des idées noires
La tristesse et l’anxiété.
Et de l’autre, l’amour, la tendresse et l’espoir :
Tu es un reflet du bonheur
Qui ne cesse de m’envoûter.
Tu es l’ennemi de mes peurs
Je ne peux donc que t’aimer
Entre ciel et terre, de l’aube au crépuscule, Kévin Philippe nous crie ses angoisses, ses doutes et ses incertitudes face à un monde parsemé de mensonges et de trahisons. Ses pensées souvent pessimistes se dissipent rapidement quand un matin brumeux un ange surgi du brouillard :
Tu es le rêve de ma vie, cette chimère
Qui fait fuir les fantômes de cette terre,
Qui hantaient mes nuits et détruisaient mon esprit.
Tombant sous le charme de sa verve poétique, nous partageons alors la sensibilité à fleur de peau et le bonheur du poète.
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